Archive | juillet 27, 2013

Au Panthéon, Simone de Beauvoir…

Simone de Beauvoir, en 7 dates

1908 9 janvier Naissance de Simone de Beauvoir
Simone de Beauvoir naît d’un père avocat et d’une mère fervente catholique. Malgré son éducation bourgeoise et religieuse, elle se détachera très jeune de sa mère et du reste de sa famille pour suivre une existence totalement anticonformiste.
1929 Simone de Beauvoir rencontre Jean-Paul Sartre
Les deux philosophes se rencontrent très jeunes, à la fin de leurs études supérieures. Ils préparent ensemble l’agrégation de philosophie.  Ils partageront leurs réflexions, leurs conceptions du monde et leurs sentiments, mais se refuseront toujours à vivre sous le même toit. Sartre la considère comme son « amour nécessaire », en opposition aux « amours contingents » qu’ils rencontreront tout au long de leur vie.
1945  octobre La Fondation des « Temps modernes »
Avec l’aide de Simone de Beauvoir et de Maurice Merleau-Ponty, Jean-Paul Sartre publie le premier numéro de la revue « les Temps modernes ». Littéraire, culturelle, politique et philosophique, ce mensuel montre clairement ses engagements politiques et deviendra la revue privilégiée des intellectuels de gauche.
1949 1 mai Publication du « Deuxième sexe »
Simone de Beauvoir publie un essai retentissant sur la condition féminine. Intitulé « le Deuxième sexe », son ouvrage prône l’émancipation de la femme, possible uniquement par l’acquisition de son indépendance. Elle dénonce ainsi une société qui aliène la gent féminine et de laquelle il faut se soustraire pour atteindre la liberté. D’après elle, « on ne naît pas femme, on le devient ».
1954 6 décembre Le prix Goncourt est attribué à Simone de Beauvoir
« Les Mandarins » remporte le prix Goncourt. Le roman met en scène un groupe d’intellectuels parisiens qui confronte leurs réflexions sur une société affectée par la Seconde guerre mondiale et la Guerre froide.
1958 1 octobre Parution des « Mémoires d’une jeune fille rangée »
Abandonnant le genre romanesque, Simone de Beauvoir édite sa première autobiographie. Mémoires d’une jeune fille rangée est le premier volume d’une trilogie. Il sera suivit de « la Force de l’âge » et de « la Force des choses ». Dans ce premier ouvrage, elle explique la manière dont elle s’est échappée du chemin que l’on avait déjà tracé pour elle.
1986 14 avrilSource : Décès de Simone de Beauvoir
Simone de Beauvoir décède à l’âge de 78 ans, laissant dans son sillage les éléments fondateurs du mouvement féministe. Elle sera enterrée près de Jean-Paul Sartre, au cimetière Montparnasse, à Paris.http://www.linternaute.com/biographie/simone-de-beauvoir/biographie/

Au Panthéon, Marie-Olympe de Gouges…

Olympe de Gouges en 3 dates…

1748 7 mai Naissance d’Olympe de Gouges
Olympe de Gouges naît à Montauban sous le nom de Marie Gouze.
1791  septembre Olympe de Gouges publie un ouvrage « féministe »
La femme de lettres française publie « la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ». Elle y prône l’émancipation féminine, notamment au travers de l’égalité entre les sexes. Selon son ouvrage, la femme devrait être considérée comme citoyenne à part entière. Elle sera considérée plus tard comme l’une des toutes premières « féministes ».
1793 3 novembre Olympe de Gouges est exécutée
Condamnée à mort pour avoir soutenu les Girondins, Olympe de Gouges monte sur l’échafaud avec toute la dignité dont elle est capable. Dans son célèbre texte « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », elle affirmait – ironie du sort – « une femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ».

Source : http://www.linternaute.com/biographie/olympe-de-gouges-1/

Au Panthéon… Hubertine Auclert

« La suffragette française », ainsi qu’on la surnomma, se voulait une « féministe intégrale », et elle le fut. D’ailleurs, l’adoption, dans le champ politique, du mot « féminisme » revient à cette militante qui, parmi les premières, revendiqua l’égalité sur tous les plans entre les hommes et les femmes.

Hubertine Auclert (1848, Saint-Priest-en-Murat, dans l’Allier – 1914, Paris) s’est battue toute sa vie pour que les femmes obtiennent le droit de vote.

Pour autant, elle demeure largement méconnue, comme l’était, il n’y a encore pas si longtemps, Olympe de Gouge.

Son biographe, Steven C. Hause, universitaire américain, écrit : « Certes, [Hubertine Auclert] a sa tombe, restaurée, au cimetière du Père-Lachaise, mais c’est au Panthéon, si les pionniers et les défenseurs des droits humains y ont leur place, que sa dépouille devrait reposer. »

Source : http://www.genreenaction.net